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Le Palais Littéraire et Musical a reçu vendredi 18 novembre à 20h00, à la Maison du barreau de Paris, la conférence "Regards croisés sur le Palais de Marcel Proust : la place du droit et de la cuisine dans la vie et l’œuvre de l’auteur" par Gaël TYNEVEZ et Jean-Baptiste BOURGEOIS
Hippolyte WOUTERS viendra conclure cette conférence en évoquant Proust et l'humour.
Gaël TYNEVEZ est Avocat au Barreau de Paris depuis 1993. Il partage son activité en droit social entre le conseil aux entreprises et le contentieux prud’homal.
Passionné de longue date par l’histoire de la musique anglaise et américaine, il est l’auteur de deux ouvrages consacrés aux Beach Boys, une biographie du groupe et une analyse de leur chef d’œuvre sorti en 1966, « Pet Sounds ».
Amoureux de sa bretagne natale, il se plait aussi en région parisienne où il peut assouvir son penchant pour la littérature française, en se promenant de la Vallée-aux-loups à la Maison de Zola, en passant par la Maison de Balzac, le Château de Monte-Cristo ou encore les bords de Seine, chers à Maupassant.
Il entretient tout particulièrement une passion pour l’œuvre de Marcel Proust, relue à la faveur de la période du confinement …
Jean-Baptiste BOURGEOIS est Avocat au Barreau de Paris depuis 1993. Il exerce son activité en droit de la propriété industrielle et en droit des contrats commerciaux. Ce n’est que sous la torture qu’il avouera une passion immodérée pour Winston S. Churchill, les automobiles anglaises pré-1974, les chevaux et les ris de veau croustillants.
Après plusieurs tentatives infructueuses, il a fini à 20 ans par comprendre le plaisir sans cesse renouvelé que peut procurer la lecture de l’œuvre de Marcel Proust. Les différents tomes de La Recherche Du Temps Perdu reviennent régulièrement sur sa table de chevet, en ordre dispersé, souvent accompagnés d’autres ouvrages sur des aspects périphériques de l’œuvre.
Gaël TYNEVEZ évoquera le souvenir de Marcel Proust, et de son œuvre, très exactement 100 ans après sa mort, et du rapport de l’écrivain avec la chose juridique.
La Conférence aurait pu s’intituler plus légèrement, sur cet aspect, « A la recherche du juriste perdu », tant il est vrai que la place du droit dans la vie et l’œuvre de Marcel Proust peut paraître, de prime abord, ténue. Si certains écrivains ont largement mis à profit leur formation juridique - c’est le cas bien sûr de Balzac, dont certains des plus fameux romans ont la saveur de cours de droit - Marcel Proust est plus discret sur ses connaissances juridiques.
Licencié en droit, Marcel Proust aurait pu se destiner à une carrière juridique classique (magistrat, plutôt qu’avocat), ce qui était le souhait de son père. Mais les salons parisiens avaient manifestement plus d’attraits qu’une étude d’Avoué ou qu’un cabinet de Juge d’instruction.
Pour autant, la place du droit dans la vie et l’œuvre de Marcel Proust est loin d’être anecdotique.
Marcel Proust est un homme plein de paradoxes. Prétendument dilettante, il écrira un livre comprenant plus d’un million de mots. Archétype de l’écrivain mondain homosexuel, il passera sa vie à tomber amoureux de jeunes filles, puis de femmes. Présenté comme sensible et délicat, trop attaché à sa mère, il se souviendra de son service militaire comme l’une des périodes les plus heureuses de sa vie … Et n’hésitera pas plus tard à provoquer en duel un téméraire critique, voire à boxer celui qui cherche à lui prendre son taxi !
Et donc, si sa vie de juriste a été brève, son œuvre recèle pourtant de nombreuses références au droit, et quantité de passages (plus ou moins secrets) ramenant à la chose juridique.
Jean-Baptiste BOURGEOIS, partant du constat surprenant que tant l’œuvre que l’auteur lui-même sont entrés dans le panthéon de la littérature universelle grâce à une simple madeleine et un peu de thé, se penchera ensuite sur la place occupée par la gastronomie et la cuisine dans la vie et l’œuvre de Marcel Proust.
Il évoquera les rapports compliqués mais inspirés que Marcel Proust a entretenu avec la cuisine, les aliments et la vie sociale autour des repas, tant dans sa vie que dans son œuvre. Il relèvera notamment le contraste entre l’exubérance de son style lorsqu’il aborde ce sujet dans son œuvre, opposé à son manque total d’intérêt doublé d’un ascétisme maniaque lorsqu’il s’agissait pour lui de sacrifier aux plaisirs de la table.
Le Palais Littéraire et Musical participe à La Nuit du Droit, le mardi 4 octobre 2022, et présente à nouveau pour une représentation exceptionnelle
ANTIGONE
de Jean Anouilh
La pièce est jouée dans le Grand Amphithéâtre de l'Université d'Assas - 92 rue d'Assas, à 20 heures.
« Après la mort d’Œdipe, ses deux fils sont convenus de se partager le pouvoir sur Thèbes un an chacun à tour de rôle. Étéocle n’ayant pas voulu laisser la place à Polynice, les deux frères se sont entretués. Créon, le frère de Jocaste, devenu le prince régnant, a décidé de faire des funérailles grandioses à Étéocle tout en laissant Polynice sans sépulture, en contravention avec la loi des Dieux qu’Antigone va choisir d’opposer à la loi de Créon. Inspirée de Sophocle que Jean Anouilh admirait, sa pièce, écrite au cours de l’occupation allemande, a été jouée le jour de la publication de l’Affiche rouge annonçant l’exécution de résistants par les nazis. En exaltant le personnage d’Antigone, Anouilh a entendu rendre un hommage à toute la Résistance. »
Mise en scène de Mathilde JOUANNEAU
Avec, par ordre alphabétique : Christian Charrière-Bournazel (Créon) - Gaspard Charrière-Bournazel (troisième garde) - Anne Sophie Derôme (Antigone) - Hugo Douard (le messager et deuxième garde) - Gilles Galvez (premier garde) - Olivier Guidoux (Hémon) - Fabienne Havet (la nourrice) - Claudine Jouanneau-Boitard (Eurydice) - Mathilde Jouanneau (Ismène) - David Lodyga (le Prologue, le Choeur) - Gita Subaran (le page)
Le Palais Littéraire et Musical a reçu vendredi 17 juin 2022 à 20h30, à la Maison du barreau de Paris, la pièce "Sauver la DU BARRY" de Charles AMSON.
Metteur en scène : Jacques CONNORT
Comédiens : Daphné PROISY, Alain DION, Charles UGUEN et Mickaël WINUM
Quatre avocats revisitent le procès de Jeanne du BARRY, tenu en 1793 devant le Tribunal Révolutionnaire.
Ils découvriront au fur et à mesure de leur quête le décalage entre la légende noire de la dernière maîtresse de Louis XV et la réalité de sa vie.
L’histoire de ces deux journées d’audience les poussera ainsi à s’interroger sur le sens de la justice en période extraordinaire.
Et si le Tribunal, obsédé par la volonté de satisfaire les puissants du jour, était passé à côté à des nuances de l’histoire et de la vraie personnalité de cette femme ?
Et si son Président ainsi que l’accusateur public FOUQUIER-TINVILLE n’avaient pensé qu’à sauver leur tête en faisant fin des principes d’une bonne justice ?
Et si l’avocat de la DU BARRY n’avait tout simplement pas trouvé les mots qui auraient pu sauver la tête de sa cliente ?
Entre passé et présent, entre petite et grande histoire, « SAUVER LA DU BARRY » propose le récit de ce procès, entrecoupé d’un retour sur plusieurs épisodes de la relation de Jeanne et du Roi.
Il est la première pièce consacrée à Mme DU BARRY depuis un siècle et amène le spectateur à comprendre les ressorts d’une machine judiciaire qui, aujourd’hui comme hier, peut broyer celui ou celle qui tente de suivre son chemin sans se soucier des codes.
L'Ecole de droit de l'Université Panthéon-Assas, l'Ordre des avocats du Barreau de Paris ainsi que la Palais littéraire et musical vous présentent :
Un héros de l'Université et du Barreau de Paris : Pierre MASSE
Mardi 11 octobre à 20h00
Amphithéâtre 4
Centre Panthéon
12 place du Panthéon
Inscriptions : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Portrait par Christian Charrière-Bournazel
Lectures de sa Correspondance par Denis Mazeaud et Christian Charrière-Bournazel
Débat animé par Pierre-Yves Gautier
@ Copyright : Ordre des avocats de Paris
Le Palais Littéraire et Musical a reçu jeudi 16 juin 2022 à 20h30, à la Maison du barreau de Paris, la pièce "Sauver la DU BARRY" de Charles AMSON.
Metteur en scène : Jacques CONNORT
Comédiens : Daphné PROISY, Alain DION, Charles UGUEN et Mickaël WINUM
Quatre avocats revisitent le procès de Jeanne du BARRY, tenu en 1793 devant le Tribunal Révolutionnaire.
Ils découvriront au fur et à mesure de leur quête le décalage entre la légende noire de la dernière maîtresse de Louis XV et la réalité de sa vie.
L’histoire de ces deux journées d’audience les poussera ainsi à s’interroger sur le sens de la justice en période extraordinaire.
Et si le Tribunal, obsédé par la volonté de satisfaire les puissants du jour, était passé à côté à des nuances de l’histoire et de la vraie personnalité de cette femme ?
Et si son Président ainsi que l’accusateur public FOUQUIER-TINVILLE n’avaient pensé qu’à sauver leur tête en faisant fin des principes d’une bonne justice ?
Et si l’avocat de la DU BARRY n’avait tout simplement pas trouvé les mots qui auraient pu sauver la tête de sa cliente ?
Entre passé et présent, entre petite et grande histoire, « SAUVER LA DU BARRY » propose le récit de ce procès, entrecoupé d’un retour sur plusieurs épisodes de la relation de Jeanne et du Roi.
Il est la première pièce consacrée à Mme DU BARRY depuis un siècle et amène le spectateur à comprendre les ressorts d’une machine judiciaire qui, aujourd’hui comme hier, peut broyer celui ou celle qui tente de suivre son chemin sans se soucier des codes.