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Le Palais Littéraire et Musical a reçu jeudi 9 novembre à 20h00 à la Maison du barreau de Paris, mesdames Marie-Romaine PANIE, Muriel LAROQUE, Laure HEINICH et Marie DOSE
Présentation
Marie-Romaine PANIE nous présentera tout d'abord son activité d'éditrice qu'elle exerce depuis 1 an et sur laquelle elle nous livrera son parcours.
Puis Muriel LAROQUE, Laure HEINICH et Marie DOSE viendront nous faire découvrir leur deuxième casquette à côté de celle d'avocate. L'occasion également d'évoquer leurs derniers ouvrages.
La soirée se clôturera par une séance de dédicaces avec possibilité d'acheter les livres des autrices sur place.
Portrait de Marie Romaine PANIE, fondatrice des éditions Marie Romaine
Après plusieurs vies professionnelles et bénévoles, avocate pénaliste, dirigeante d’entreprises auprès des Partenaires sociaux, propriétaire d’un théâtre-cabaret de chansons, responsable d’une chorale de personnes détenues, fondatrice d’une association de médiation-réinsertion en prison, j’ai décidé il y a quelques mois de réaliser un ancien rêve. Né probablement de mon enfance passée au milieu des livres de mes parents, aussi nombreux que dans une librairie : monter une maison d’édition, pour vivre toujours de nouvelles émotions et les partager.
C’est ainsi qu’en décembre 2022 sont nées les éditions Marie Romaine.
Marie DOSE, avocate au barreau de Paris, co-autrice du livre "Deux générations, un barreau"
Plus de trente années séparent Daniel Soulez-Larivière et Marie Dosé, que rien ne disposait à se rencontrer. Le pénaliste de renom avait prêté serment depuis cinq ans déjà lorsque Marie Dosé vit le jour, et son fameux livre, L’avocature, fut publié l’année où elle apprenait à lire et à écrire. Ils se sont croisés parfois, au hasard de conférences et de colloques, mais jamais en audience. Deux pénalistes, certes, mais qui ne jouaient pas tout à fait dans la même cour : Marie Dosé continuait de courir les maisons d’arrêt quand Daniel Soulez-Larivière se concentrait depuis des décennies sur le droit pénal financier et s’engageait dans des dossiers relatifs à de grandes catastrophes.
Puis Dalloz, via la Collection Les Sens du Droit, eut l’idée de ce livre à quatre mains. Les deux avocats prirent alors le temps de se connaître, de s’écouter, de confronter leurs expériences de la défense et de la justice pénale, de s’estimer enfin. Jusqu’au décès accidentel de Daniel Soulez-Larivière, le 30 septembre 2022, au moment même où s’achevait l’écriture de ce livre.
Ce dialogue passionné entre deux avocats, que bien des choses en apparence semblent opposer, emporte le lecteur dans une histoire de la défense pénale, mais aussi dans une réflexion animée sur un paysage judiciaire profondément malmené.
Muriel LAROQUE, avocate honoraire, autrice du livre "L'ombre d'Honorine"
Avocate dans une autre vie, je n'ai jamais désiré d’enfant, décision que je n'ai jamais regrettée malgré les critiques que j'ai essuyées (égoïste, égocentrique, carriériste) et le besoin de me justifier auprès des femmes qui considèrent que seule la maternité les a accomplies.
Indépendante dans ma vie privée, professionnelle, je n’ai pas eu envie d’assumer l’éducation quotidienne d’un enfant, de me sentir coupable de rester au cabinet pour préparer une plaidoirie . Et surtout je me suis sentie incapable de consacrer ma vie durant toute l’attention qu’il est en droit d’attendre.
J’ai écrit L’ombre d’Honorine , ce second roman, autofictionnel, pour tenter de connaitre les motifs qui m’ont vilainement classée comme nullipare et analyser mon choix alors que je n’ai pas été traumatisée par une enfance difficile ou une famille porteuse d’un lourd secret
Aujourd’hui, en France, une femme sur trois en âge de procréer décide de ne pas enfanter, (child free) et nombreuses sont celles qui ont bousculé les codes : Simone de Beauvoir, Angela Merkel, Marguerite Yourcenar, Anna Freud, Virginia Woolf, Lieve Joris, Oprah Winter, Valérie Lemercier…
Le postulat, femme = mère n'est plus vrai.
L’instinct maternel n’est pas universel sinon l’infanticide n’existerait pas.
L’idée que l’enfant serait la fin suprême de la femme est une affirmation qui a la valeur d’un slogan publicitaire écrit Simone de Beauvoir dans Le Deuxième sexe.
L’instinct de reproduction porté par l’inconscient collectif perd du terrain auprès des jeunes générations moins tournées vers les enfants et plus soucieuses de la planète.
Laure HEINICH, avocate au barreau de Paris, autrice du livre "La Justice contre les Hommes"
« Décliner, depuis ma position d’avocate, la façon dont l’institution judiciaire éloigne et s’éloigne des hommes. La politique à l’économie, l’ultra modernisation, l’architecture, l’impact des politiques de la peur ont peu à peu dévoyé cette institution qui se doit pourtant d'être "au service" des hommes et agit finalement contre les auteurs, contre les victimes et contre la vérité même.
Il s’agit aujourd’hui de désengorger les affaires qui s’entassent, qu’il faut juger à tour de bras, au prix d’une justice qui se déshumanise, qui renonce à son ambition, et ne sème que l’insatisfaction, la rancoeur et la récidive. »
Laure Heinich étayera son propos d’exemples concrets et pris dans l’actualité récente pour évoquer les mutations du monde de la justice.
« Je n’ai pas choisi ce métier pour l’effondrement qui vient. »
Le Palais Littéraire et Musical a reçu vendredi 6 octobre à 20h00 à la Maison du barreau de Paris, le chanteur Karsten Schmidt-Hern et la pianiste Katia Weimann.
Présentation
L’avocat et chanteur Karsten Schmidt-Hern, accompagné par la pianiste Katia Weimann, vont vous amener en voyage musical autour du thème « s’échapper »: s’échapper de la langue, s’échapper du quotidien et s’échapper pour réussir. Les Lieder de Beethoven, Berlin, Mozart, Mahler, Wagner, Weill, Liszt et Lehár, seront vos guides dans ce voyage. Nous nous réjouissions de partager ce voyage avec vous!
Karsten Schmidt-Hern est avocat et chanteur indépendant à Francfort-sur-le-Main, Allemagne. Dans ses concerts, il se consacre aux grands cycles de Lieder. Il conçoit également ses propres programmes dans lesquels sont représentés, outre le Lied classique, des genres tels que la comédie musicale, le jazz et la pop.
Cette soirée vous est proposée par le Palais Littéraire et Musical en coopération avec l’association des avocats allemands établis en France (DAV France) qui a plaisir de partager une richesse de la culture allemande avec vous.
Le Palais Littéraire et Musical a reçu vendredi 16 juin à 19h00 à la Maison du barreau de Paris, à la conférence Propriété partout, propriétarisme nulle part ? par Christophe CLERC et Gérard MORDILLAT
Présentation
Depuis des millénaires et sur tous les continents, d’innombrables textes le montrent : la propriété rassure et scandalise. Mais le propriétarisme reste discret…
La propriété touche au corps des hommes et des femmes, à l’esprit, au monde … Son histoire est faite de paix et de violence, de travail et de spéculation, de liberté et de soumission.
Dans Propriété. Le sujet et sa chose (Le Seuil), un livre qui prolonge et approfondit une série documentaire sur Arte (Le monde et sa propriété), Christophe Clerc et Gérard Mordillat s’interrogent sur une des structures de l’humanité les plus profondément ancrées : la propriété.
Leur enquête se nourrit d’histoire et de droit, de littérature et de philosophie, de cinéma et de chansons. Selon le Canard Enchaîné, il en résulte un livre « ni militant ni encyclopédique » qui « pourrait presque rendre le droit sexy ».
A travers l’évocation de différents textes, les auteurs nous inviteront à un voyage dans le monde entier et à toutes les époques, avant de s’interroger : si la propriété est omniprésente, où se cache le propriétarisme ?
La propriété reste un des meilleurs outils, voire une des meilleures armes, pour comprendre le monde où nous sommes.
Les conférenciers
Christophe Clerc est avocat à la Cour et enseignant de droit à Sciences Po. Il est membre fondateur de l’Ouvroir de Gouvernance Potentielle (Ougoupo) et de l’Association des Amis de Jean-Baptiste Botul. Il a rédigé divers rapports pour la Commission européenne et l’Organisation Internationale du Travail. Il a notamment publié avec Jean-Louis Beffa Les chances d'une codétermination à la Française (2013) et publiera à la rentrée avec Helena Lopes Political Economy of the Firm: Authority, Governance and Economic Democracy.
Gérard Mordillat est romancier, essayiste et cinéaste. Il est l’auteur d’une vingtaine de films de fiction et documentaires et d’autant de livres. Il est l’auteur, avec Jérôme Prieur, des séries sur la littérature chrétienne, Corpus Christi et avec Bertrand Rothé de Travail, Salaire, Profit. Au Seuil, il a notamment publié Vive la Sociale! (1987); quatre essais coécrits avec Jérôme Prieur, Jésus contre Jésus (1999), Jésus après Jésus (2004), Jésus sans Jésus (2010), Jésus et Mahomet (2015); et Les lois du capital (2019) coécrit avec Bertrand Rothé.
Le livre
La propriété a des origines bien plus anciennes qu’on ne l’imagine. Treize siècles avant notre ère, la Mésopotamie la connaissait et la codifiait bien avant les Grecs et les Romains. Aujourd’hui, il n’en existe aucune définition universelle. Chaque pays, chaque culture, chaque histoire se l’approprient. « Inviolable et sacrée » chez les Français, elle est un « faisceau de droits » pour les Anglo-Saxons, collective en Afrique, singulière en Asie… Violente par essence et pacificatrice dans l’usage, la propriété apparaît dès lors comme le meilleur outil, voire la meilleure arme pour comprendre le monde où nous sommes.
Dans Propriété. Le sujet et sa chose, Christophe Clerc et Gérard Mordillat analysent l’histoire et le concept de propriété. Un concept si familier et si énigmatique lorsqu’il s’applique à la propriété du corps, de l’intelligence, de la nature. Une chose est sûre : si la propriété a des propriétés, une grammaire, elle n’a pas de propriétaire.
Le Palais Littéraire et Musical a reçu jeudi 4 mai, Maîtres Georges TEBOUL et Samuel WIZMANE pour une conférence sur le thème : « Le lion au grand cœur », homme de paradoxes.
Le Palais Littéraire et Musical a reçu jeudi 4 mai, Maître Georges TEBOUL pour une conférence sur le thème : « Le lion au grand cœur », homme de paradoxes.
Joseph Kessel est un homme de paradoxes.
Chacun croit le connaître mais il conserve sa part d’ombre. Il aime l’humanité, l’amitié, la camaraderie, mais il garde au fond de lui-même une âme torturée. Il aime les femmes mais il les trompe toutes. Il leur reste cependant fidèle à sa manière.
C’est l’un des premiers journalistes écrivains du XXe siècle. Emigré russe, il cultive une langue française ciselée. Aventurier, infatigable voyageur, ennemi des mondanités, il entrera pourtant à l’Académie Française.
Homme à la fois simple et complexe, coupable et droit, cet écrivain est notre ami. 44 ans après sa disparition, que reste-t-il de lui et de son œuvre ?
Georges Teboul est avocat depuis de nombreuses années. Ancien membre du Conseil de l’Ordre de Paris, Président d’honneur de l’association Droit & Commerce, ancien membre du Conseil National des Barreaux, il œuvre depuis longtemps pour la profession d’avocat. Il est spécialisé dans la matière du droit des entreprises en difficulté mais il est aussi passionné d’histoire et de littérature. Bibliophile, il recherche et réunit les témoignages de notre époque.
La conférence sera illustrée par une lecture de textes par Samuel WIZMANE
Samuel Wizmane est avocat au Barreau de Paris et intervient en contentieux et pénal des affaires.
Il a depuis tout jeune une activité artistique.
Il a ainsi travaillé comme acteur dans plusieurs films notamment sous la direction de Claude Lelouch, Alain Corneau et Rachid Bouchareb.
Il a joué au Théâtre et a fait partie de la troupe Acteurs Avocats Associés.
Il est également pianiste classique et a donné donné plusieurs concerts à la Salle Cortot avec Le Palais Littéraire et Musical.