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A l’occasion de la célébration du 50e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et le Vietnam
le Palais Littéraire et Musical organise
en partenariat avec l’Association pour la Coopération Juridique Europe Vietnam
et avec le concours de la Société de Législation Comparée
un concert vendredi 7 avril 2023 à 19 heures
à l’auditorium de la Maison du Barreau (2, rue Harlay Paris 1er)
Dix jeunes musiciens de l’Orchestre du Conservatoire de Ho Chi Minh Ville accompagneront la violoniste LÊ Minh Hiền et l’altiste PHẠM VŨ Thiên Bảo.
Le répertoire sera celui de la musique occidentale avec une brève incursion dans la musique traditionnelle vietnamienne.
Découvre les artistes, cliquez-ici
Ce 5 avril prochain, Edouard VALDMAN nous ouvrira les arcanes de ce « drame français ».
Il s’agit d’un ouvrage iconoclaste qui prône l’idée d’une laïcité « élargie », proche du modèle anglais sans ses excès.
« La laïcité à la française éradique la part sacrée en l’Homme. Lorsque l’on porte atteinte au nom de principes abstraits à la Question de Dieu, le totalitarisme a la tentation de s’engouffrer dans cet espace vacant.
La tâche du 21-ème siècle consistera à refermer la plaie ouverte par le parricide et à permettre le retour de la dimension sainte. Il convient de rouvrir la plaie créée à ce moment et de faire rejaillir les différentes spiritualités qui gisent au plus profond de l'âme de la France ».
Rejoignez-nous donc très nombreux dès 20h00 à la Maison du Barreau autour de cet auteur qui aura très à cœur à nous délivrer des messages forts et proposer des initiatives pour résoudre la crise d’identité collective de notre pays, la France !
Quel vaste sujet !
=> Inscriptions sur ce lien : https://site.evenium.net/le-drame-francais/
Edouard VALDMAN, est poète et écrivain.
Il est ancien élève de l’Institut d’Etudes politiques de Paris et ancien secrétaire de la Conférence du Stage du Barreau de Paris. Il a été chroniqueur au journal Combat et au Figaro.
Il a notamment publié « Les Juifs et l'argent : pour une métaphysique de l'argent » (éd. Galillée, 1995) ; « La Blessure » (éd. Biblieurope, 2000) ; « Le Roman de l'Ecole de Nice » (éd. La Différence, 1990).
Il est lauréat du Prix du Palais littéraire.
Le Palais Littéraire et Musical a reçu le jeudi 2 février 2023 à 20h00, à la Maison du barreau de Paris, la conférence « Les Joyeusetés de la langue française » par Hippolyte WOUTERS.
La langue française est, dit-on, la plus belle du monde, mais aussi la plus imprévisible, la plus primesautière, la plus illogique et donc la plus riche en drôleries !
Le conférencier s’est attaché à vous à vous la présenter sous cet aspect : vous apprendrez sans doute, mais vous rirez certainement !
Hippolyte WOUTERS est avocat au barreau de Bruxelles, mais aussi dramaturge et essayiste ; ses pièces sont jouées un partout en Europe. Il a fait un essai sur « l’Humour chez Proust » ainsi qu'un autre intitulé : « Tocqueville humoriste » et sur les relations entre Corneille et Molière, qui fit grand bruit à l’époque.
Il est enfin le créateur du Scrabble Duplicate.
Le Palais Litteraire et Musical vous a proposé le spectacle avec AMIR HADDAD dans SELECTIONNÉ le 30 janvier à 20h au Palais des Glaces.
Mise en scène de Steve Suissa.
L’incroyable destin du nageur Alfred Nakache
Découvrez l’incroyable destin du nageur Alfred Nakache.
Alfred Nakache fait partie de ces héros des temps modernes dont l'histoire est méconnue.
Gamin de Constantine, Toulousain d'adoption, il est le meilleur nageur français des années 40.
Arrêté par la gestapo puis déporté, il a nagé dans les bassins insalubres du camp d’Auschwitz dont sa femme et sa fille ne sont jamais revenues.
En leur mémoire, ce survivant de l'horreur s’est relevé et a repris la compétition jusqu’à récupérer son titre de Champion de France et représenter à nouveau son pays aux Jeux Olympiques.
Amir HADDAD, chanteur, auteur, compositeur et interprète, met en scène la vie et le destin d’Alfred Nakache – le lundi 30 janvier 2023 à 20h00 au Palais des Glaces, à Paris.
Le Palais Littéraire et Musical a reçu vendredi 18 novembre à 20h00, à la Maison du barreau de Paris, la conférence "Regards croisés sur le Palais de Marcel Proust : la place du droit et de la cuisine dans la vie et l’œuvre de l’auteur" par Gaël TYNEVEZ et Jean-Baptiste BOURGEOIS
Hippolyte WOUTERS viendra conclure cette conférence en évoquant Proust et l'humour.
Gaël TYNEVEZ est Avocat au Barreau de Paris depuis 1993. Il partage son activité en droit social entre le conseil aux entreprises et le contentieux prud’homal.
Passionné de longue date par l’histoire de la musique anglaise et américaine, il est l’auteur de deux ouvrages consacrés aux Beach Boys, une biographie du groupe et une analyse de leur chef d’œuvre sorti en 1966, « Pet Sounds ».
Amoureux de sa bretagne natale, il se plait aussi en région parisienne où il peut assouvir son penchant pour la littérature française, en se promenant de la Vallée-aux-loups à la Maison de Zola, en passant par la Maison de Balzac, le Château de Monte-Cristo ou encore les bords de Seine, chers à Maupassant.
Il entretient tout particulièrement une passion pour l’œuvre de Marcel Proust, relue à la faveur de la période du confinement …
Jean-Baptiste BOURGEOIS est Avocat au Barreau de Paris depuis 1993. Il exerce son activité en droit de la propriété industrielle et en droit des contrats commerciaux. Ce n’est que sous la torture qu’il avouera une passion immodérée pour Winston S. Churchill, les automobiles anglaises pré-1974, les chevaux et les ris de veau croustillants.
Après plusieurs tentatives infructueuses, il a fini à 20 ans par comprendre le plaisir sans cesse renouvelé que peut procurer la lecture de l’œuvre de Marcel Proust. Les différents tomes de La Recherche Du Temps Perdu reviennent régulièrement sur sa table de chevet, en ordre dispersé, souvent accompagnés d’autres ouvrages sur des aspects périphériques de l’œuvre.
Gaël TYNEVEZ évoquera le souvenir de Marcel Proust, et de son œuvre, très exactement 100 ans après sa mort, et du rapport de l’écrivain avec la chose juridique.
La Conférence aurait pu s’intituler plus légèrement, sur cet aspect, « A la recherche du juriste perdu », tant il est vrai que la place du droit dans la vie et l’œuvre de Marcel Proust peut paraître, de prime abord, ténue. Si certains écrivains ont largement mis à profit leur formation juridique - c’est le cas bien sûr de Balzac, dont certains des plus fameux romans ont la saveur de cours de droit - Marcel Proust est plus discret sur ses connaissances juridiques.
Licencié en droit, Marcel Proust aurait pu se destiner à une carrière juridique classique (magistrat, plutôt qu’avocat), ce qui était le souhait de son père. Mais les salons parisiens avaient manifestement plus d’attraits qu’une étude d’Avoué ou qu’un cabinet de Juge d’instruction.
Pour autant, la place du droit dans la vie et l’œuvre de Marcel Proust est loin d’être anecdotique.
Marcel Proust est un homme plein de paradoxes. Prétendument dilettante, il écrira un livre comprenant plus d’un million de mots. Archétype de l’écrivain mondain homosexuel, il passera sa vie à tomber amoureux de jeunes filles, puis de femmes. Présenté comme sensible et délicat, trop attaché à sa mère, il se souviendra de son service militaire comme l’une des périodes les plus heureuses de sa vie … Et n’hésitera pas plus tard à provoquer en duel un téméraire critique, voire à boxer celui qui cherche à lui prendre son taxi !
Et donc, si sa vie de juriste a été brève, son œuvre recèle pourtant de nombreuses références au droit, et quantité de passages (plus ou moins secrets) ramenant à la chose juridique.
Jean-Baptiste BOURGEOIS, partant du constat surprenant que tant l’œuvre que l’auteur lui-même sont entrés dans le panthéon de la littérature universelle grâce à une simple madeleine et un peu de thé, se penchera ensuite sur la place occupée par la gastronomie et la cuisine dans la vie et l’œuvre de Marcel Proust.
Il évoquera les rapports compliqués mais inspirés que Marcel Proust a entretenu avec la cuisine, les aliments et la vie sociale autour des repas, tant dans sa vie que dans son œuvre. Il relèvera notamment le contraste entre l’exubérance de son style lorsqu’il aborde ce sujet dans son œuvre, opposé à son manque total d’intérêt doublé d’un ascétisme maniaque lorsqu’il s’agissait pour lui de sacrifier aux plaisirs de la table.